Suite à la tenue de la session sur les droits de l’Homme à Genève, trois (03) organisations burkinabé de défense des droits de l’Homme ont animé une conférence de presse ce 14 juillet en rapport à leur participation à la 117ème session du Comité des Nations Unies en charge de la question.

La situation des droits de l’homme au Burkina a été passée en revue par le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies réunie en sa 117ème session depuis le 20 juin à Genève. Cette session a connu la participation d’organisations telles que le Mouvement Burkinabé des Droits de l’Hommes et des Peuples (MBDHP), du Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) et de l’Association Semfilms qui, parallèlement à l’Etat ont rédigé des rapports dans lesquels, ils ont décrit « la situation des droits de l’homme sans complaisance ». Lequel rapport a été présenté les 27 et 28 juin 2016 a trait à des questions telles que la justice, l’insécurité, les conditions carcérales, les violences intercommunautaires.

Interpellations

Aux dires des membres des organismes cités, de l’examen du cas burkinabé, il ressort que les droits de l’Homme ont une marge de progression dans le pays en témoigne les meurtres en Octobre 2014 et en Septembre 2015, la non –abolition de la peine de mort, les exécutions extrajudiciaires des années 2000, les agissements des groupes d’autodéfense pour ne citer que ceux- là.
N’ayant produit de rapport que seize ans après la date butoir de 2000, le Burkina a été invité à s’approprier le Pacte qui prévoit la présentation régulière de rapport. Invite a aussi été faite au pays de faire sienne la jurisprudence du comité dans la future Constitution.
La session, qui prendra fin le 15 juillet, va formuler des recommandations à l’Etat auxquelles les organismes précités promettent de s’approprier en vue de mettre en œuvre une stratégie de suivi et d’interpellation pour leur application effective.

Soumana Loura
TOUTE INFO