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CRISES ELECTORALES OU MAUVAISE FOI DES POLITIQUES : des acteurs de la société civile veulent que les municipales se fassent au suffrage universel direct

dimanche 31 juillet 2016


Le Centre d’Information et de Formation en matière des Droits Humains en Afrique (CIFDHA) a tenu, le samedi 30 juillet 2016, un point de presse à Ouagadougou pour clôturer son projet de formation et de sensibilisation des jeunes en matière de surveillance, documentation et rapportage des violations des droits humains pendant le processus électoral.

Selon le Centre d’Information et de Formation en matière des Droits Humains en Afrique (CIFDHA), « les jeunes sont utilisés par les politiques pour commettre les violences pendant les périodes électorales ». C’est la raison pour laquelle le centre a intitulé son projet  :« l’engagement des jeunes pour des élections apaisées et le renouveau démocratique du Burkina Faso » en vue de prévenir les violences pré et post-électorales. C’est ainsi que le CIFDHA a pu mobiliser, avec l’appui du NDI et de l’USAID, 6000 jeunes sur l’ensemble du territoire national à prendre part aux débats démocratiques initiés à cet effet. Le projet en question a été mis en œuvre dans quatre régions du pays à savoir le Centre, le Plateau central, le Centre-Est et le Centre-Nord.

Le président du CIFDHA, Urbain Kiswendsida Yaméogo, juge le bilan très satisfaisant car, pour lui, tous les objets visés au départ sont atteints. « Nous avons pu mener plusieurs activités pour informer, former, sensibiliser et mobiliser les populations

surtout la jeunesse pour un vote massif et éclairé d’une part et pour assurer la surveillance, la documentation et le rapportage des atteintes et violations des droits de l’homme en période électorale d’autre part », indique Urbain Yaméogo. C’est au total 75 jeunes qui ont été formés sur la surveillance, la documentation et le rapportage des atteintes et violations des droits de l’homme en période électorale.

Au regard des violences connues lors des municipales du 22 mai dernier, le CIFDHA demande à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et aux autorités compétentes de « faire en sorte que les municipales se fassent au suffrage universel direct. Aussi, cela permettra à tous ceux qui se sont faits enrôlés de voter et élire directement leurs maires », foi de Urbain Yaméogo. Il estime que cela permettra de lutter efficacement contre « la mauvaise foi qui anime certains responsables de partis politiques ».

Noufou Ouédraogo
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