Le ministre de la sécurité, de l’administration territoriale et de la décentralisation, a rendu une visite de courtoisie ce lundi 25 janvier 2016 au président et au directoire de la Commission Electorale Indépendante (CENI).

Le nouveau ministre de la sécurité et de l’administration territoriale, Simon Compaoré, est allé s’entretenir avec Maître Barthélemy Keré, président de la CENI, après sa prise de fonction. Les échanges ont tourné autour des questions du fonctionnement des activités liant les deux institutions. C’est notamment le bilan des élections couplées législatives et présidentielle, ainsi que la perspective d’organisation des municipales qui ont été au centre des échanges. « Nous félicitions la CENI pour la bonne organisation réussie des élections. Ils ont fait un travail remarquable à travers la maitrise des mécanismes et procédures en matière électorale. Aussi, après les élections, on était tous fiers d’être Burkinabè », a-t-il martelé.

Situation sécuritaire préoccupante

Le ministre en charge de la sécurité a également profité de l’occasion pour faire un briefing de la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans le pays. Pour mémoire, le bilan officiel des attaques terroristes du 15 janvier dernier est de 32 morts dont 30 à Ouagadougou et 02 à Inabao dans la commune rurale de Tin-Akoff, 71 blessés et 176 otages libérés. Il reste encore trois blessés à l’hôpital Blaise Compaoré et au centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo.
Simon Compaoré a par ailleurs salué une fois de plus « la perspicacité des forces de sécurité » qui ont permis de neutraliser les terroristes. « Contrairement à ce que certaines langues disent, nous avons encore des militaires de valeur, des gendarmes de valeur, des policiers de valeur, qui travaillent jour et nuit pour qu’il soit possible de vivre tranquillement dans les villes et campagnes du Burkina » a rassuré le ministre en charge de l’administration territoriale et de la sécurité. « Nous sommes attristés par ce qui est arrivé, mais on reste débout, on n’est pas couché. Les dispositions sont prises dans les églises, les mosquées, les temples et partout où il y a des attroupements pour barrer la route aux terroristes. C’est ainsi qu’il y a la sérénité en nous », a-t-il ajouté avant de terminer par inviter la population à plus de collaboration dans la mise en œuvre des mesures sécuritaires des autorités burkinabè.

Sidnooma Delaforce