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Code électoral : une version traduite en trois langues nationales désormais disponible

jeudi 18 février 2016


L’ambassade canadienne à travers son chargé des affaires, Luc Pincince, a remis officiellement au président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Me. Barthélémy Kéré le Code électoral traduit en langues nationales ce jeudi 18 février 2016 à Ouagadougou.

Il y a encore quelques mois de cela, la traduction du Code électoral burkinabè en langues nationales n’était qu’un projet. Aujourd’hui c’est chose faite. Le document traduit en Mooré, Dioula et Fulfuldé a été remis au président de la CENI le jeudi 18 février 2016.

Ce sont 6000 exemplaires du code électoral à raison de 2000 Codes par langue à savoir le Mooré, le Dioula, et le Fulfudé qui ont été remis au président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Me. Barthélémy Kéré. Ceci n’a pas laissé indifférent le patron de l’institution chargée de l’organisation des élections au Burkina Faso, qui a salué cette initiative. Si la connaissance de ce document était la panache des seules élites burkinabè parce qu’étant consigné dans la langue de Molière, aujourd’hui il est mis à la disposition de la grande masse comme le confirme Me. Barthélémy Kéré : « Le Code électoral, cadre normatif de référence en matière électorale et de gouvernance sera à la portée de trois grands groupes linguistiques dans lesquels se retrouve l’écrasante majorité des habitants de notre pays ». Il voit en effet dans cette initiative une avancée significative de la démocratie au Burkina Faso.

Le président de la CENI s’en réjouit car elle contribuera certainement à améliorer la qualité de la compétition électorale et à relever le niveau d’implication des populations dans la mise en œuvre du processus électoral.

Il faut souligner que c’est grâce à l’accompagnement de l’Ambassade du Canada au Burkina Faso, que le Code électoral burkinabè est traduit dans les trois langues nationales les plus parlées du Pays. Me Barthélémy Kéré a pour cela remercié le chargé des affaires de l’ambassade du Canada Luc Pincince, en lui confiant qu’il vient de poser un acte de portée historique à un moment important où les Burkinabè sont entrain d’écrire une nouvelle page de leur histoire.

Thierry KABORE
Touteinfo.com