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Le gouvernement face à la presse : « Le GIGN permettra de lutter efficacement contre le terrorisme », dixit Rémis Dandjinou

vendredi 18 mars 2016


Trois ministres du gouvernement étaient face à la presse le jeudi 17 mars 2016. Il s’agit notamment du ministre de la santé, Smaila Ouédraogo, celui en charge de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA), Jean Martin Coulibaly et le porte-parole du gouvernement Rémis Djandjinou. Les questions étaient relatives aux nouvelles mesures entreprises dans le domaine de la santé, au recrutement d’enseignants de niveau BAC+2 au post-primaire.

Lors des échanges avec la presse ce jeudi 17 mars 2016, le ministre en charge de la santé, Smaila Ouédraogo s’est prononcé sur les nouvelles mesures concernant la gratuité des soins. Pour lui, cette mesure concerne deux volets essentiels : le renforcement de la santé communautaire, puis l’amélioration de la santé maternelle et infantile. Aussi, 16 000 agents communautaires seront recrutés et recevront chacun une prime mensuelle de 20 000 FCFA. Le second point prendra en compte les régions du Centre, des Haut-Bassins et du Sahel pour le démarrage en avril et mai dans les différents CSPS et CMA et ensuite les CHR desdites régions. Le coût estimatif de cette mesure est de 24 milliards de francs CFA.
Le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Jean Martin Coulibaly, s’est quant à lui penché sur le recrutement d’enseignants de niveau BAC+2 au post-primaire. A cet effet, il affirme que les enseignants qui seront recrutés bénéficieront d’une allocation forfaitaire mensuelle de 100 000 FCFA. Lors de la formation chaque candidat bénéficiera d’un pécule de 30 000 FCFA pendant les 6 mois. L’application de la mesure coutera à l’Etat burkinabè environ 2 milliards 800 millions soit plus de 46 milliards 742 millions pour le quinquennat.
Concernant la situation des Koglweogo à Fada N’Gourma, le porte-parole du gouvernement réitère les mêmes propos : « il faut retenir que force doit rester à la loi. Il faut travailler à l’apaisement et éviter les situations indésirables pour tous. Il ne s’agit pas d’une question de relation de force, mais la loi doit être appliquée à tous les niveaux », a laissé entendre Remis Dandjinou. Ce dernier ne voit aucun inconvénient quant au déploiement des forces françaises du GIGN au Burkina Faso : « c’est un nombre réduit de personnes très bien renseignées qui permettront à la sous-région de bénéficier d’expertises et lutter efficacement contre le terrorisme », a conclu le ministre de la communication.

Sidnooma Delaforce Ouédraogo
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