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PROGRAMME D’INVESTISSEMENT FORESTIER : un atelier national pour la validation des projets d’arrêtés des organes REDD +

jeudi 21 février 2019


La REDD+ (Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts) est un mécanisme de la convention des Nations Unies sur le changement climatique. Elle vise principalement à encourager les efforts de réduction d’émissions causées par la déforestation et à la dégradation des forêts. Ce 20 Février 2019, le Programme d’Investissement Forestier (PIF) qui est la cheville ouvrière du projet au Burkina à travers le ministère en charge de l’environnement, de l’économie verte et des changements climatiques a organisé un atelier pour la validation des projets d’arrêtés REDD+ à Ouagadougou. Ce rendez-vous national permettra de renforcer les capacités des différentes parties prenantes et surtout faire du Burkina Faso, le premier pays sahélien admis dans le processus, un modèle et une locomotive dans la lutte contre le réchauffement climatique dans la sous-région ouest africaine.

Le péril forestier est une réalité troublante au Burkina Faso ; a planché Collette Zoetiyinga, représentante du secrétaire général du ministère de l’environnement de l’économie verte et du changement climatique à l’ouverture des travaux. Elle a indiqué que 60 000 hectares de forêts sont défrichés chaque année pour des besoins de culture. Ceci ajouté à la dégradation multiforme des forêts classées ; notamment les occupations illégales interpellent plus d’un Burkinabè à une prise de responsabilité.
Aussi, fait remarquer Collette Zoetiyinga, la destruction accrue des forêts est la relation directe de cause à effet du réchauffement climatique. En effet, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime à environ 20 % la contribution de la déforestation aux émissions mondiales des gaz à effet de serre. Ainsi entre 1997 et 2016, 11 000 évènements météorologiques extrêmes ont entraîné plus de 524 000 décès et plusieurs milliards de dollars de pertes dans le développement économique.
Pour ce faire, le Burkina Faso, conscient des enjeux climatiques qui pourraient conduire aux désastres, s’est mis en ordre de bataille pour contenir les risques climatiques. Dès lors depuis 1990, le gouvernement s’est engagé dans toutes Les initiatives de lutte contre le réchauffement climatique. En 2010 par exemple, le pays entreprenait à l’adhésion dans la REDD+. Puis, il sera élu plus tard membre en 2013.

Aujourd’hui les objectifs audacieux du processus ont eu la confiance de nouvelles institutions comme le Fonds de Partenariat pour le Carbonne Forestier(FCPF) de la Banque Mondiale et l’UN-REDD ainsi que l’exécution des projets pilotes REDD+. Ces objectifs se résument essentiellement à la validation des projets d’arrêtés des organes de la REDD+ en impliquant les représentants de l’administration publique,de la société civile et du secteur privé. Un tel processus recommande une union sacrée des différents acteurs contre le réchauffement.

L’atelier qui se tient à Ouagadougou passera en revue les projets d’arrêtés des organes au niveau national afin de les valider avec l’ensembles des acteurs. Toute chose qui participera à la réussite de la REDD + au pays des Hommes intègres.
Pour le coordonnateur du Programme d’investissement Forestier (PIF), Sibiri Kaboré, il est nécessaire que chaque Burkinabè mette son savoir-faire à contribution pour atteindre les objectifs fixés. Cette lutte est d’ailleurs, la parade incontournable de la survie de notre planète. « L’objectif de cette stratégie est d’’aider notre pays à réduire la déforestation, la dégradation des forets afin de renforcer les capacités de séquestration de Carbonne tout en diminuant les pressions sur les écosystèmes forestiers. » A insisté le coordonnateur Sibiri Kaboré.

Alain Yaméogo