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Après l’attaque d’Inates, les femmes africaines se disent touchées dans leurs entrailles

dimanche 15 décembre 2019


L’attaque du camp d’Inates, avec son lourd bilan de 71 morts est la grosse goutte d’eau qui a débordé le vase. Réunies au sein de la coalition des femmes africaines, plusieurs associations féminines battent le pavé pour un mieux vivre en Afrique et particulièrement au Sahel en proie à des assauts incessants de groupes terroristes. Le mutisme, la passivité et la non-assistance à personne en danger de l’ONU dénoncés par la coalition en ce jour 15 décembre 2019 au Centre de presse Norbert Zongo.

Les femmes africaines sont touchées dans leurs entrailles quant à l’exacerbation des attaques terroristes dans le sahel. Les mots bien choisis, le ton écœurant, Docteur Justine COULIDIATI-KIELEM présidente de la coalition des femmes africaines et ses camardes s’insurgent contre ce qu’elles appellent « silence complice de l’ONU ». Une attitude muette et passive des Nations Unies, qui dénote d’une non-assistance à personne en danger. Que devient alors le chapitre 7 de la charte de ladite organisation consacré en cas de menace contre la paix ? Malgré les différentes demandes des chefs d’Etat du G5 sahel et des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la force conjointe du G5 sahel n’est pas sous tutelle onusienne.

Diversifier les partenaires, conseillent les femmes

Les critiques sont virulentes vis-à-vis des forces étrangères présentes dans les pays du G5 sahel, notamment les forces françaises. Une incompréhension totale, et déception pour Diago Ndiaye présidente du réseau paix et sécurité pour les femmes de l’espace CEDEAO. « J’ai entendu à Rfi qu’il y a « 3 ou 4 drones stationnés à l’aéroport de Niamey et ces drones sont capables de parcourir des milliers et des milliers de kilomètres en 3 heures sans arrêt, et ces drones ont la capacité de filmer dans les endroits les plus reculés, et malgré tout 71 soldats ont été tués à Inates ». Rougit-elle. Ainsi les femmes ne sauraient rester indifférentes, d’où cette initiative de la coalition des femmes africaines. Il s’agit d’un mouvement d’ensemble pour une Afrique sécurisée, forte, et de paix. Pour y arriver, diversifier les partenaires semble être un palliatif. Pour ces amazones, l’Afrique doit diversifier ses partenaires, tout en évitant de privilégier un partenaire au détriment de l’autre car disent-elles les grandes puissances ont des pactes qui les lient. Les présidents africains seront mis devant le fait accompli, car la coalition leur adressera un message solennel de ceux du G5 Sahel, en passant par la CEDEAO, à l’Afrique entière.

A quoi joue la France ? S’interroge Diago Ndiaye

Quel est le jeu de la France ? Malgré sa présence les populations meurent. Constate malheureusement la coalition. Il est impératif d’impliquer les femmes et les jeunes. Quand la vie est menacée, la paix est malmenée, la femme s’engage. Et quand il le faut, elles deviennent des guerrières, des amazones, c’est une loi de la nature, se défend Docteur Justine KIELEM.

Camille BAKI