Le président Rock Marc Christian Kaboré a effectué un déplacement à Djibo ,épicentre de la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso le 18 juin 2020.Pour sa première fois depuis son accession à la présidence le président Kaboré s’est dit confiant de la victoire des forces de défense et de sécurité et à faire des promesses à ces derniers pour y parvenir.

C’est la première sortie du président Kaboré sur Djibo (épicentre dans la lutte contre le terrorisme) après son accession au pouvoir il y a quatre ans. Pour ce fait, il déclare « C’est un réel plaisir pour moi d’avoir fait le déplacement à Djibo pour vous rencontrer. Certains diront, c’est quelque chose qui devrait être fait longtemps. C’est vrai. Mais comme on le dit aussi, mieux vaut tard que jamais. »

Le président du Faso salut la résilience des hommes sur le terrain
« Gloire et honneur à nos Forces de défense et de sécurité. Ce 18 juin 2020, face aux hommes du détachement militaire de Djibo, j’ai salué leur courage, leur engagement, leur esprit de discipline et de cohésion. Leur sacrifice sur le terrain de la lutte contre le terrorisme nécessite l’accompagnement de la population. C’est ensemble, dans l’union, que nous vaincrons les forces du mal » a-t-il notamment écrit.
De plus, une rencontre avec la population a eu lieu

Pour le locataire du Palais de Kossyam, les populations du Soum font montre d’un courage féroce face à la barbarie de l’ennemi terroriste.Les populations du Soum font preuve d’une grande résilience. A Djibo, « j’ai pris l’engagement devant la communauté, que Djibo est et restera à jamais burkinabè. Je veillerai à ce que les forces de sécurité intérieure reprennent du service dans la ville. Je m’emploierai à ce que l’État retrouve toute la plénitude de son autorité, et que les populations déplacées retrouvent leurs terres. Je porte Djibo dans mon cœur. Le défi pour notre Nation est d’assurer la paix et la sécurité pour nos frères et sœurs de Djibo, et pour tout le Burkina Faso. Ensemble, nous triompherons. »

Par ailleurs le président Kaboré est longuement revenu sur les questions de stigmatisation et le repli identitaire qui doivent être bannies dans les opérations militaires .

Il termine son propos en toute confiance. « Je pense que s’il plait à Dieu, un jour nous aurons la paix et nous pourrons enfin vivre dans des conditions qui sont acceptables pour tous et que nous puissions développer notre pays. »

Alain Yaméogo