Les dépôts des dossiers de candidature à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020 au Burkina Faso ont commencé. Au premier jour de l’ouverture des dépôts le 28 septembre 2020, Issa Sawadogo, candidat indépendant a été le tout premier à faire acte de candidature pour la fonction de la présidentielle.

C’est dans une Commission Électorale Nationale Indépendante CENI, bien aménagée, sur tapis rouge que les candidats défileront pour déposer leurs dossiers. La sécurité, elle, est bien mobilisée pour la circonstance pour les raisons évidentes que tous connait.

Dans la matinée du 28 septembre à 10H, c’est bien Issa Sawadogo, qui pour sa première fois fait acte de candidature pour la magistrature suprême .Venu tout seul, sur sa mobylette et bien paré de son Faso danfani, sac en main en cuire en main, le candidat Issa Sawadogo ce conseiller d’intendance scolaires et universitaires est reçu par le président de la CENI Newton Ahmed Barry.
Après les salutations d’usage, c’est à la commission de réception que le candidat fera face .En outre cette commission est chargée de vérifier tous les dossiers qu’apporte le candidat.

Pendant au moins 30 mn, la commission chargée de la réception et de la vérification déballe pièce par pièce le dossier du candidat indépendant Issa Sawadogo. Après l’exercice, une attestation de dépôt est remise au candidat même si cette dernière ne confirme pas de la recevabilité définitive du dossier prévient le président de la CENI.
Le candidat Issaka Sawadogo ne dispose pas de toutes les pièces requises pour la présidentielle.

Il en a cependant conscience. Le candidat indépendant Issa Sawadogo ne dispose pas de toutes les pièces demandées .En effet, il n’a pas apporté la pièce justificative de la caution de 25 millions exigée pour la présidentielle. Aussi il n’a pas fait cas des parrainages.

Mais le candidat est serein : « La constitution chapitre 1 article 1 me permet de déposer ma candidature sans la caution (ndlr25 millions) et sans les paraianges.Donc le dossier est complet » dit-il avant d’ajouter, « La loi de la CEINI n’est pas supérieure à la constitution. Je ne sais pas comment le conseil constitutionnel va procéder à écarter ma candidature »

Pour lui la constitution stipule clairement que la discrimination liée à la fortune est prohibée.

De plus défend le conseiller d’intendance scolaire Issa Sawadogo, les plaisantins à cette élection ce sont plutôt ceux qui disposent de grosses fortunes non seulement pour battre campagne et après leur accession à la magistrature suprême érigeront la corruption comme leur sport favori.

Issa Sawadogo, se veut un candidat modèle issu du bas peuple. « Si je suis élu, c’est 5 ans pas plus, pour remettre les pendules à l’heure. Le candidat dit avoir la solution en 5 ans seulement de mandat .La sécurité, la résorption du chômage des jeunes et la refonte de l’État-nation burkinabè sont entre autres les lignes de combat pour le candidat une fois au palais de Kosyam.

Alain YAMEOGO