Le conseil des ministres s’est penché sur les mouvements d’humeur dans certains établissements du pays sur les reformes des examens scolaires au Burkina Faso. Le ministre en charge de la communication Ousséni Tamboura, à la sortie du conseil des ministres du 17 mars 2021 a indiqué que les inquiétudes des élevés peut se justifier pour le fait qu’il y a eu un manque de communication sur les reformes du BAC .

« Le déficit d’information a pu entrainer des inquiétudes chez les élevés » reconnait le ministre. Mais il rassure qu’ « Il ne s’agit pas de changer la nature du BAC. » « Il s’agit des réformes essentiellement administrative » se défend-il. En clair « c’est une option d’organisation qui existe au Mali, qui existe en Côte D’ivoire et au Benin » conclut le ministre qui estime que la qualité et la valeur du diplôme n’est pas à craindre.

Selon le décret pris en conseil des ministres, l’organisation de l’examen du baccalauréat revient au ministère en charge de l’éducation nationale .Ainsi dans le même décret, pour accéder à l’université publique, chaque nouveau bachelier devrait passer un test. Certains élevés ont opposé un non catégorique à cette réforme.

Alain YAMEOGO