En marge de la conférence de presse du gouvernement le jeudi 18 mars 2021 sur les réformes relatives à l’organisation des examens et concours scolaires au Burkina Faso, la question de la relève a été abordée par le ministre en charge des enseignements superieurs Alkassoum Maiga.
Certains enseignants des universités publiques ont un égo surdimentionné.Des comportements qui passent mal avec le ministre Alkassou Maiga.
Comme réponse à cette question, le ministre de l’enseignement supérieur a reconnu que certaines filières se ferment par soucis de manque d’encadreurs. « Il y a une chose que j’ai dénoncé auprès de mes collègues enseignants. Certains se font le malin plaisir de dire ‘’moi je suis le seul dans mon domaine’’ et cela aussi a eu ses conséquences. Aujourd’hui il y a des filières où on ne peut plus faire de thèses parce qu’il n’y a pas d’encadreurs ». Mais pour le Pr Alkassoum Maïga, la fermeture des filières n’est pas imputable au seul fait du manque d’encadreurs. « On ferme des filières soit parce qu’il n’y a effectivement pas d’encadreurs, soit parce qu’il n’y a pas assez d’étudiants. Et lorsqu’une filière n’intéresse pas les étudiants il vaut mieux la remplacer par une autre », explique le ministre.

Il conclut en ces termes : « des filières se créent et des filières se ferment, c’est de l’ordre normal de l’évolution des universités » car dit-il, les curricula doivent être de temps en temps revus afin d’offrir une formation adaptée aux exigences de l’évolution du monde.

Jean Babehinibè KAMBOU