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Burkina : Solenzo reconquise par l’armée, Falangoutou par la gendarmerie et Gassan par la police

vendredi 17 février 2023

Les forces de défense et de sécurité continuent de resserrer l’étau contre les groupes armés terroristes, qui s’étaient emparés de plusieurs localités du Burkina.

Dans cette stratégie de reconquête du territoire, toutes les forces jouent leur partition.
L’armée, la gendarmerie nationale et la police ont symboliquement hissé le drapeau national dans une localité qui était sous contrôle terroristes.

C’est ainsi que Solenzo est libérée par l’armée, Falangoutou par la gendarmerie et Gassan par la police nationale.


En ce qui concerne Solenzo, elle était tombée sous contrôle terroristes depuis septembre 2022. Les groupes armés terroristes régnaient en maître dans le chef-lieu de la province des Banwa. Le haut commissariat de la ville avait été attaqué, contraignant un départ de l’administration et certaines populations. La ville a été reconquise le 10 décembre 2022, veille du 62e anniversaire de l’indépendance du Burkina suite à une vaste opération militaire baptisée FELEHO.

Le 13 janvier 2023, c’est la commune de Falangoutou, jadis sous occupation ennemi qui est libérée par les forces combattantes. La gendarmerie nationale y plantera à nouveau le drapeau national dans la ville suite à plusieurs opérations de sécurisation dans la province du SENO et plus précisément dans la localité de Falangoutou depuis le début du mois de janvier.

Après plusieurs jours d’opération, les unités ont mis pied à Falangoutou sous les ovations des populations qui se sont mobilisées pour saluer le retour des forces dans leur localité.

La brigade de gendarmerie avait quitté la commune rurale de Falangoutou en 2021.

Un mois après Falangoutou, soit le 16 février 2023, c’est la commune de Gassan, située dans la province du Nayala région de la Boucle du Mouhoun qui est reconquise. La police nationale hisse le drapeau dans cette commune où le commissariat de police avait été la cible d’une attaque le 1er décembre 2021, occasionnant le départ des forces de sécurité.

Ce sont les forces de sécurité du Groupement des Unités Mobiles d’Interventions (GUMI 2), une unité d’élite de la police nationale qui a lancé l’assaut contre les groupes armés.

La situation sécuritaire est certes toujours préoccupante avec les incursions armés dans plusieurs localités mais les forces combattantes affichent une détermination qui augurent des lendemains meilleurs.

www.touteinfo.com
Alain YAMEOGO

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