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Drame de Karma : le Mali défend le Burkina après la sortie de Emballo et la CEDEAO

vendredi 5 mai 2023

Le gouvernement malien à travers le ministre en charge de l’administration territoriale Abdoulaye Maïga a pris la défense du Burkina après les vives critiques du président Umaru Sissoco et la CEDEAO sur le drame de Karma, au Nord du pays, où une centaine de civils ont été tués le 20 avril 2023.


Tout en présentant ses condoléances au peuple burkinabè, le Mali estime que la réaction hâtive de la CEDEAO et son président avant même les résultats de l’enquête sur le drame est inopportune et constitue une ingérence flagrante dans les affaires d’un pays souverain.

"La peine du Gouvernement de la Transition a été aggravée par le commentaire inopportun de S.E. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a qualifié, sans aucune preuve, cet incident de Génocide, avant d’imposer certainement sa volonté à la commission de la CEDEAO qui a malheureusement, repris, l’état d’âme de S.E. Umaro Sissoco EMBALO dans son communiqué du 20 Avril 2023", soutient Bamako.

Le Gouvernement malien appelle à la retenue et à la prudence le Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, en lui signifiant que la recherche des présumés auteurs d’infractions relève exclusivement de la compétence des autorités souveraines du Burkina Faso, qui ne ménagent aucun effort pour lutter contre le terrorisme.

"Aussi, faut-il rappeler que la manipulation des conflits identitaires par les groupes terroristes représente l’un de leurs modes opératoires, en vue de fragiliser la cohésion nationale. Par conséquent, en l’absence de toute preuve et sans aucune habilitation, la réaction du Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO est loin de renforcer la cohésion nationale au Burkina Faso et constitue une ingérence grave dans les affaires intérieures du Burkina Faso."

Pour la République du Mali, cet épisode rappelle des tentatives désespérées d’instrumentalisation des droits de l’homme afin d’accuser les autorités de la Transition et les vaillantes Forces de Défense et de sécurité maliennes et, in fine, entraver la lutte contre le terrorisme.

Aussi, le ministre indique que le Mali demeure vigilant et n’acceptera pas que de telles manœuvres visent les autorités Burkinabé, avec lesquelles, les autorités maliennes sont pleinement engagées pour l’éradication du terrorisme soutenu par des sponsors étatiques étrangers.

Alain YAMEOGO
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