HADJ 2016 : Les pèlerins burkinabè bouclent les rites obligatoires sans grande difficulté
16 septembre 2016 22:26 0 messages
Les pèlerins burkinabè ont accompli tous les rites du hadj sans grande difficulté. Après l’ascension du mont Arafat suivie des lapidations des stèles l’heure est à présent au tawaf d’au revoir. Les vols retour débuteront le 3 octobre 2016.
On peut retenir que les étapes de Mina, Arafat et Muzdalifah furent un peu éprouvantes pour les pèlerins même si dans l’ensemble tout s’est bien déroulé.
Un tour à l’infirmerie permet de se rendre compte que beaucoup de pèlerins souffrent de toux et de rhume. Cette année, la souscription à la catégorie B+ qui a été une innovation du comité de suivi a positivement impacté la qualité du séjour des pèlerins qui ont tous dormi sous des tentes climatisées avec des matelas modelables surtout en cette période de grande canicule à la Mecque.
Par la grâce de Dieu on ne déplore pas de perte en vie humaine dans les rangs des pèlerins burkinabè ndlr ( à la date du 15 septembre 2016 à 12h, heure de la Mecque ) et le souhait du comité de suivi et des pèlerins est que chacun regagne sa famille saint et sauf.
La location d’un hôtel à un jet de pierre de la mosquée du prophète par le groupe Al Nasr a énormément aidé à l’accomplissement des prières dans ladite mosquée comme souhaité dans les prescriptions.
A Médine, Les pèlerins ont pu visiter la tombe du prophète et de certains de ses compagnons, les montagnes ou ont eu lieu certaines batailles. Les cimetières ou sont enterrés les martyrs de l’islam et des femmes du prophète restent aussi visibles plus de 1400 années après.
Chaque étape, chaque rite, la charge spirituelle des lieux contribueront sans nul doute à renforcer la foi et la pratique des pèlerins.
On note quelques difficultés d’orientation de beaucoup de pelerins qui ne retrouvent pas facilement leur base après les cérémonies de lapidation des stèles représentant satan. Fort heureusement, le dispositif mis en place que constituent les bracelets à code à barre permet à tout saoudien de localiser les sites des pèlerins égarés et ou de les y conduire.
La restauration reste moyenne en ce que nos pèlerins n’ont pas les habitudes de la gastronomie saoudienne. Ce qui crée un problème d’alimentation.
Le plus difficile des étapes est donc passé sans grande danger par l’aide de Dieu car on garde en mémoire la gigantesque bousculade de l’édition 2015 qui a occasionné des pertes en vies humaines.
En rappel le nombre total de pèlerins est estimé à 1 862 909 dont 537 537 locaux.
Sah Daouda OUEDRAOGO depuis l’Arabie SAOUDITE
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