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« La privation de liberté de Djibril Bassolet est arbitraire, il faut qu’il soit libéré immédiatement » (Mahamoudou Dicko, président par intérim de la NAFA)

mardi 19 décembre 2017


La Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) a organisé une conférence de presse le lundi 18 décembre 2017 à Ouagadougou , pour attirer l’attention de l’opinion publique sur la détention du Général Djibril Yipéné Bassolet. Le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à travers le Groupe de travail sur la détention arbitraire avait publié en juillet dernier un avis sur le Burkina-Faso. Le cas de Djibril Bassolet avait été évoqué. La Nouvelle Alliance du Faso exige sa libération immédiate.

Selon le Groupe de travail du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies « La privation de liberté de Djibril Bassolet est arbitraire en ce sens qu’elle est contraire aux articles 10 et 11 de la déclaration universelle des droits de l’Homme et aux articles 9 et 14 du pacte International relatif aux droits civils et politiques » . En outre , le groupe de travail avait ordonné le Burkina-Faso de modifier sa législation ou sa pratique afin de les rendre conformes aux obligations mises à sa charge par le droit international, dans le droit fil de l’avis qu’il a perdu.
Suite à cette décision, le gouvernement à travers le ministre de la Justice et le directeur de la police militaire avait au cours d’une conférence de presse du 07 juillet 2017 , tenu à manifester son étonnement faisant croire qu’il n’était pas associé à la procédure. Pour la Nouvelle Alliance du Faso, le gouvernement a bel et bien été impliqué dans le processus qui a conduit le Groupe de travail à dénoncer le caractère arbitraire de la détention du Général Djibril Bassolet.
Le 07 décembre dernier , le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à travers le groupe de travail sur la détention arbitraire a communiqué au Burkina-Faso son avis définitif sur la détention de Djibril Bassolet. La décision des experts dit que la privation de liberté de Bassolet ( dans les conditions actuelles c’est-à-dire l’assignation à résidence ) est totalement arbitraire. Dans cette situation , le gouvernement burkinabé a perdu son recours puisque les experts affirment qu’il n’ a pu apporter des preuves suffisantes pour le réexamen de sa décision . Par conséquent , les experts exhortent le gouvernement burkinabè à respecter les normes internationales et à libérer monsieur Bassolet selon le parti.

Le gouvernement burkinabè doit se conformer aux exigences internationales en matière de droit de l’homme et de liberté.

Cet avis qui est une victoire pour la défense du général Djibril Bassolet confirme que la NAFA a toujours dénoncé à savoir , « Djibril Bassolet est un prisonnier politique victime de manœuvres politiciennes tendant à l’écarter de la scène politique » . Au regard de tout cela , la NAFA interpelle l’exécutif burkinabè à exécuter la décision du groupe sur la détention arbitraire du Général Bassolet .
« Le respect des engagements internationaux surtout en matière de droit de l’Homme s’impose lorsqu’on veut s’afficher dans le concert des Nations comme un Etat démocratique », a affirmé Mahamoudou DICKO président par intérim de la NAFA .
Il a exhorté par ailleurs , le ministre de la Défense à annuler immédiatement l’arrêté portant assignation à résidence de Bassolet qui bénéficie déjà d’une liberté provisoire de la part du président de la chambre de contrôle près du tribunal militaire de Ouagadougou.

Pour la NAFA, c’est le respect du droit qui garantit la cohésion nationale , la paix sociale et la stabilité . Selon ce parti, c’est d’ailleurs le message que le président du Faso adressé à la nation le 11 décembre dernier quand il affirme « Nous avons la responsabilité de bâtir ensemble une Nation prospère et respectée , attachée aux valeurs d’égalité d’intégrité, de justice et d’équité ».

Dans cette optique la NAFA interpelle particulièrement le président du Faso à traduire dans les faits ce qu’il dit et faire observer les engagements internationaux auxquels le Burkina Faso a librement souscrits.
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Kossi Emmanuel Fiakofi.