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Halte sur le retrait des enfants de la rue dix jours après l’opération

vendredi 24 août 2018


Le ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille par la voix de son premier responsable a animé une conférence de presse ce jeudi 23 aout 2018 à Ouagadougou. Cette rencontre avec les hommes et femmes de medias vise à faire le point de l’opération de retrait des personnes en situation de rue dix jours après son début.

Après dix jours de travail, c’est une ministre rassurante et satisfaite qui a fait le bilan de l’opération de retrait des enfants et des femmes en situation de rue dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères. Avant de faire le point, Hélène Marie Laurence Ilboudo-Marshall a rappelé le contexte de cette opération qui se fonde sur le recensement de 2016 qui a montré que 9313 enfants et des femmes vivent dans la rue. Ce phonème qui touche 18.8% des filles et 81.2% les garçons a pris de l’ampleur à tel point que ce sont des familles entières qui se retrouvent dans la rue. <> A fait savoir la ministre. Raison pour laquelle son département envisage de réduire de 50% le nombre des enfants de la rue à l’horizon 2020 .Les dix jours d’opération ont permis de faire un premier bilan de récupération des personnes ayant élu domicile dans la rue .A la date du 20 août le ministère a enregistré 654 enfants dans le centre d’accueil d’urgence dont 215 présents et 106 retournés en famille. Sur le site du centre de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre a accueilli 170 personnes dont 63 femmes et 107 enfants. Quant à l’auberge de Nongremassom, on dénombre 58 personnes dont 20 femmes et 38 enfants. Enfin l’auberge de Cissin a reçu 82 personnes dont 28 femmes et 54 enfants. Outre ce volet de retrait ; il y a celui de l’encadrement et de la réinsertion (appui psychologique, stabilisation, apprentissage de métier ; retour en famille) a mentionné la première responsable du département.
L’occasion faisant le larron le département de la femme a lancé un cri de cœur aux personnes de bonne volonté pour accompagner cette opération par des gestes multiples. A cet effet le ministère a mis en place un mécanisme dénommé « Fonds National de Solidarité » pour les différentes contributions .Hélène Marie Laurence Ilboudo-Marshall a conclu la conférence en ces termes :<< Le retrait des enfants et des femmes en situation de rue relève de la souveraineté de l’Etat et l’Etat c’est vous, c’est nous, c’est tous les Burkinabè. >>

Camille Baki (stagiaire)