Education : « La CNSE décide de la suspension de son mot d’ordre » des évaluation
3 février 2019 21:32 0 messages
C’est fait, la coordination nationale des syndicats de l’éducation suspend son bras de fer avec le gouvernement. Elle l’a fait savoir le samedi 03 février aux hommes de médias à la bourse du travail. Pour la coordination, cette mesure n’est que préventive en attendant le traitement de leur plateforme par le gouvernement. Ainsi la coordination donne un délai butoir de deux mois à l’autorité dans la poursuite des discussions faute de quoi, elle se réserve de prendre les dispositions opportunes.
La coordination nationale des syndicats de l’éducation tend la main au gouvernement pour sauver l’année scolaire 2018-2019.En effet depuis le 03 décembre 2018, la coordination avait suspendu les évaluations, protestant l’attitude du gouvernement face à ses préoccupations .Dans sa déclaration liminaire, la coordination lance « le gouvernement a pris une position unilatérale de suspensions des négociations en voulant nous imposer ses propositions. »Ainsi ,le gouvernement faisant face à la réalité qu’il courait était obligé de revenir à des meilleurs sentiments dans un dialogue précise la coordination .C’est alors que des pourparlers seront organisés avec le premier ministre Paul Kaba Thiéba le 04 décembre 2018 .Des compromis et d’importantes concessions seront alors consentis par la partie syndicale .
Dans le souci de donner une chance à la suite des discussions, la coordination temporise et déclare : « la CNSE décide de la suspension de son mot d’ordre en cours pour compter du dimanche 03 février 2019 à 00heures .Cette suspension, aura une durée maximum de deux mois. »Cependant, la coordination syndicale prévient quant à l’application des engagements pris par le gouvernement et le statut valorisant en particulier avant de donner une suite des évènements et en fonction des conclusions qui y seront faites.
La coordination n’a pas manqué de se prononcer sur les récentes agressions dont certains enseignants ont été victimes .Les agressions de Bobo Dioulasso ,de Mogtedo,de Kwamé –Nkruma à Ouagadougou ont été relevées .Pour la coordination ,ces actes de certains parents d’élèves sont moyenâgeux et méritent d’être sanctionnés .Tout en exprimant sa compassion aux victimes de ces harcèlements ,la coordination relève que cette donne s’ajoutant au phénomène du terrorisme rend très difficile les conditions de travail de l’enseignant. La coordination a alors enfin interpelé l’Etat à se pencher sérieusement sur les questions de mandatement, des infrastructures scolaires, de la valorisation de la profession enseignant car cela est la résultante de la qualité l’éducation nationale et par-delà du climat social et scolaire.
Alain Yaméogo
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