À travers une conférence de presse qu’elle a animée ce 25 avril 2016, l’Unité d’Action Syndicale (UAS) a déploré le fait que « certains engagements » pris par le gouvernement à la date du 29 avril, n’ont toujours pas été mises en œuvre. Et promet maintenir la vigilance quant aux droits des travailleurs.

« Le verre est à moitié plein ou…à moitié vide. » N’a eu cesse de répéter Guy Olivier Ouédraogo, président du mois de l’UAS, déplorant le fait que la mise en œuvre d’un certain nombre d’engagements auxquels le gouvernement s’était souscrit, continue d’attendre. Ce sont entre autres, relève le mouvement syndical, la relecture de la loi 028 sur le code du travail, la baisse du coût du loyer et la constitution d’un fichier unique sur le foncier ainsi que la prise de mesures au profit des travailleurs ayant subi des dommages au cours de l’insurrection populaire de fin Octobre 2014.
C’est pourquoi l’UAS qui a envoyé une correspondance au ministre de la fonction publique par rapport auxdits engagements, dit attendre la suite qui leur sera donnée. Dans le cas où cette correspondance n’aurait pas été satisfaite, le secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) Bassolma Bazié, par ailleurs membre influent de l’UAS prévient que des actions futures ne sont pas à exclure avec la concertation de tous les travailleurs ; et de rappeler que des lettres ont été envoyées dans les régions…
Actualité faisant, la question de l’incivisme s’est invitée aux débats avec les hommes de médias. Pour les animateurs du point de presse, l’incivisme a des causes telle que l’impunité, d’où la soif de justice qui en résulte. La lutte contre l’incivisme implique donc que ces causes sur lesquelles il a germé soient combattues.

Soumana Loura
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