Le Centre de formation civique et de perfectionnement aux attitudes citoyennes (CfCpAC) a animé un point de presse le mardi 7 juin 2016. Il a communiqué sur ses actions à mener pour lutter contre l’incivisme.

Depuis un certain temps, on entend des voix qui s’élèvent un peu partout pour condamner l’incivisme grandissant que l’on observe au Burkina Faso. Doit-on laisser la situation empirer ? Non, estime le Centre de formation civique et de perfectionnement aux attitudes citoyennes (CfCpAC) qui veut apporter sa contribution dans cette lutte. Le coordonnateur du centre Kassoum Kaboré estime que c’est une nécessité car « le pays a mal en sa citoyenneté et en ses valeurs civiques ». D’après lui, l’incivisme s’est généralisé et aucun secteur de la vie n’échappe à cette gangrène.

Au regard de cette situation, le coordonnateur estime que la situation est extrêmement grave au point que l’on ne doit pas penser que la lutte contre ce fléau est l’affaire du gouvernement seul. Alors pour apporter sa contribution, le Centre de formation civique et de perfectionnement aux attitudes citoyennes a décidé d’organiser la première édition des Journées nationales du refus de l’incivisme (JNRI). Elles sont prévues pour se tenir du 8 au 10 juin 2016 selon Kassoum Kaboré. Pendant ces 72 heures, il est prévu un cross populaire du refus de l’incivisme ; un concert géant pour dire non à l’incivisme ; une journée du refus de l’incivisme où chaque Burkinabè est appelé à dire par un acte quelconque ; des messages de conscientisation et de sensibilisation ; une caravane de refus de l’incivisme ; l’utilisation des réseaux sociaux dont notamment Facebook et twitter pour dire non à l’incivisme. Le coordonnateur du CfCpAC conclu en définissant les journées nationales du refus de l’incivisme comme étant une interpellation à tous les citoyens burkinabè pour une implication personnelle et individuelle dans la lutte contre l’incivisme.

Thierry KABORE